Saint-Sébastien-sur-Loire, avril 2020.

Depuis plus d’un mois, mon univers se résume à mon logement. Mon appareil photo reste confiné aussi. Je regarde souvent par la fenêtre et m’imagine un paysage glissé entre les immeubles, ou un océan caché derrière ma porte d’entrée. Je me rappelle que ces moments sont là, gravés sur mes photos. Alors je parcours ma vie antérieure avec nostalgie, comme une thérapie par le souvenir. Ces images s’entremêlent à ma vie quotidienne. Un jour, je jette un regard à cet appareil photo, qui me nargue sur son étagère. Il prend la poussière. Je l’attrape et appuie sur le déclencheur.

Par Mélusine Farille

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